Voici mon intervention en commission affaires sociales du 5 octobre sur « le respect du statut de médecins mono-réseau dans les hôpitaux ex-CPAS ».
Je souhaite également attirer votre attention sur les difficultés rencontrées par les candidats spécialistes en formation, du réseau Iris, qui sont à l’origine du mouvement de grève survenu en juin dernier. Il ne s’agit pas du seul problème rencontré. Je ne vais toutefois pas m’étendre sur les problèmes budgétaires ni les questions financières qui touchent l’institution et les hôpitaux bruxellois.
Qu’advient-il de l’accord relatif au statut des médecins dans les hôpitaux publics et universitaires ? Il était prévu initialement que les médecins ne pourraient plus exercer que dans les hôpitaux Iris de la VUB et de l’ULB. Cette situation a-t-elle été adaptée depuis lors ? La règle résultant de cet accord a-t-elle été appliquée à l’ensemble du réseau? Le cas échéant, depuis quand ? Dans le cas contraire, pourquoi ? Existe-t- il des dérogations, des régimes spéciaux et des statuts spécifiques ou des dispositions transitoires ? Peut-on les connaître et, ceci, dans un souci de transparence et d’équité ?
Par ailleurs, les honoraires des médecins représentent une source de revenus importante pour les hôpitaux. Il convient d’être attentif au bon fonctionnement de ce système. Existe-t-il des outils d’évaluation systématiques, cohérents et performants ? J’avais déjà adressé précédemment cette demande au ministre-président. Ces outils sont indispensables surtout lorsqu’on connaît les budgets colossaux injectés par les pouvoirs publics régionaux. Il en va de même de l’urgence de disposer d’un plan stratégique. Quelles sont les mesures prises pour résoudre les difficultés rencontrées par les spécialistes du réseau Iris ?
Le texte complet et la réponse de la ministre se trouvent sur le site du parlement bruxellois
