les problèmes de sécurité rencontrés dans les hôpitaux publics bruxellois

unknownVoici mon interpellation adressé à Charles Picqué, Ministre-Président du Collège réuni de la Commission communautaire commune concernant les problèmes de sécurité rencontrés dans les hôpitaux publics bruxellois en commission affaires sociales de ce 6 juin 2012. Elle a été orientée à Mme Huytebroeck qui n’avait pas beaucoup d’éléments de réponse.

Madame la Ministre,

Le secteur hospitalier belge est, semble-t-il, fortement touché, ces dernières années, par une vague de vols et d’agressions à l’encontre des infirmiers, des médecins ou des patients.

Chaque hôpital serait ainsi confronté en moyenne une fois par semaine à une agression physique plus ou moins grave, avec des séquelles qui nécessitent une hospitalisation ou l’implication d’une assurance.

La police fédérale dénombre 3.246 vols et extorsions en 2009, 3.602 en 2010 et 2.314 pour les trois premiers trimestres de 2011 tandis qu’elle indique 576 atteintes à l’intégrité physique en 2009, 573 en 2010 et 438 pour les trois premiers trimestres de 2011.

Cependant, il semblerait que seuls 3 % ce ces faits soient verbalisés parce que les hôpitaux cacheraient le nombre de délits commis en leur sein.

Pour remédier à cette situation, nombre d’hôpitaux disposent d’un manager de sécurité et ont passé des accords avec la police pour une intervention rapide et un échange d’informations.

La tendance à la sécurisation serait telle que le SPF Intérieur a décidé de lancer une enquête précise sur l’ampleur du phénomène mais le budget ne permettrait pas de la débuter avant 2013. Dans l’intervalle, 70 % des hôpitaux semblent avoir opté pour le gardiennage interne.

Ainsi, depuis 2007, c’est quelques 500 agents de gardiennage qui ont engagés grâce à un financement du fédéral via les cotisations sociales du secteur des soins de santé. A côté de leur rôle de prévention, ces stewards sont progressivement appelés à intervenir directement en soutien au médecin ou aux infirmiers lors de situations critiques.

Dès lors, Madame la Ministre, voici les questions que je souhaiterais développer à l’appui de mon interpellation :

Avez-vous connaissance de ce phénomène dans les hôpitaux publics bruxellois ? Le cas, échéant, la tendance nationale est-elle proportionnellement plus ou moins importante dans les hôpitaux publics de notre capitale ? Disposez-vous de chiffres plus précis à cet égard et en particulier relativement au réseau IRIS ?

Des mesures spécifiques ont-elles été prises à Bruxelles pour y remédier ? Si oui, lesquelles ? Avez-vous pris des initiatives pour avancer dans un renforcement des mesures de sécurité ? Des contacts ont-ils été noués avec le fédéral et des moyens ont-ils été sollicités pour atteindre cet objectif ?

Je vous remercie pour vos réponses.

La Ministre a expliqué les moyens utilisés par les hôpitaux pour sécuriser les lieux, mais n’avais pas les chiffres à disposition;
Le groupe PS estimait que c’est parce que d’aucuns critiquent trop le service public que la violence augmente et pour Ecolo les temps d’attente peuvent expliquer certains excès. Parfois je me demande si on parle la même langue! Est ce que la critique de la Stib justifierait les débordements? Non évidemment. Et dans les hôpitaux non plus!

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