Il reste tant à faire! Meilleurs voeux!

2017 fut chargée en émotions, en événements, surprises – bonnes et mauvaises-  et réalisations. A mon niveau, une année dense. Quelques points saillants :

A la Région, contrer les dérives et dérapages. 

Celui-là, vous ne l’aurez pas loupé: Le scandale du #SamuSocial, une asbl privée, dont plus de 98% du budget est constitué de fonds publics, a débouché sur une commission d’enquête parlementaire.
L’aide aux personnes sans-abri en détresse via une aide d’urgence n’est pas mise en cause, ni les bénévoles ni ceux et celles qui y travaillent dans les équipes. Mais la direction et la présidence ont dérapé. Fortement. J’ai travaillé aux auditions et assisté aux séances avec mon chef de groupe, posé des questions. Pour quel résultat ? J’espère une condamnation par la justice face aux malversations commises.

Certainement un sujet qui vous fâche régulièrement: J’ai demandé avec mes collègues de l’opposition, une audition de Bruxelles-Propreté par la Cour des Comptes, de sa comptabilité, de son fonctionnement. Car non, Bruxelles n’est décidément pas propre, nous sommes très nombreux et nombreuses à nous demander pourquoi ce qui est possible ailleurs ne l’est pas chez nous !

« Te veel is te veel » : j’ai demandé la démission de Pascal Smet, le ministre bruxellois en charge des travaux. Notre groupe n’a pas été suivi dans la demande d’une motion de confiance à son encontre. Dont acte.  Le Ministre qui traite Bruxelles de « pute » reste en place. Son arrogance aveugle aussi. Ses chantiers délirants et non coordonnés, son infrastructure non entretenue aussi. Bruxelles, ses habitant-e-s, ses navetteurs, ses visiteurs subissent l’immobilité, assistent à l’étouffement et à l’effondrement de la ville. C’est le pseudo-travail de Pascal Smet qu’il faut démolir.

Une goutte d’eau, essentielle pourtant : J’ai travaillé comme présidente de la Commission Environnement à la Déclaration commune des parlements pour la Cop 23. Demain doit être au moins aussi bien qu’aujourd’hui, sinon meilleur !

A Ixelles, l’urbanisme dans les délais et des projets de qualité 

Mission accomplie aux finances, les comptes ont été remis en boni, sous mon autorité, et je suis fière d’avoir initié le premier budget sensible au genre. La Bourgmestre Dominique Dufourny m’a du coup confié un nouveau défi, l’urbanisme, département qui, disons, souffrait de quelques difficultés. Il a fallu se retrousser les manches.
Je remercie très sincèrement les services pour avoir travaillé d’arrache-pied et avoir modifié ensemble les procédures pour un résultat déjà remarqué par les professionnel-le-s (architectes, notaires, …) et les particuliers :  En 6 mois les renseignements urbanistiques ont été mis à jour, les permis courts sont à jour, et cela s’améliore encore. J’y veille.
Pour Ixelles, j’ai clairement choisi le retour à une réflexion sur l’urbanisme et une analyse de qualité de l’architecture. Les projets qui ne respectent pas le patrimoine, qui sur-densifient ou qui ne tiennent pas compte d’une intégration dans le quartier ne sont plus désormais acceptés tels quel !
Il s’agit de comprendre qu’une grande part de responsabilité réside chez le maître de l’ouvrage, que ce sont les architectes qui signent le projet. Audace, créativité doivent être encouragés.  L’architecture doit rester l’outil qui permette de valoriser la ville. Au tour du Bouwmeester-Maitre Architecte bruxellois de le comprendre ! Nous nous y employons.

Droits des femmes : haro sur les salauds, salut et respect à une très grande conscience

L’onde de choc qui a suivi l’affaire Weinstein #metoo et #balance ton porc sur les réseaux sociaux a donné la parole à de nombreuses femmes.

On a parlé de parole libérée, de tabou brisé…. pourtant il aura fallu le #jetecrois face à une disqualification de ces témoignages.

Retour aux chiffres qui n’ont rien de « fake » : En Belgique, 98% de femmes sont victimes de harcèlement de rue au moins une fois dans leur vie. Le combat continue. Rien n’est jamais acquis, et aux femmes encore moins ! En 2018 nous poursuivrons notre combat pour sortir l’IVG du code pénal.

En 2017, de grandes dames nous ont quittés. J’évoquerai la mémoire de Simone Veil. Elle symbolisait tout à la fois le combat pour l’union européenne, la Mémoire de la Shoah et les droits des femmes.

La loi Veil de 1975 légalisant l’IVG défendue avec courage et toujours d’actualité, en Europe et chez nous, a été un vrai bouleversement dans l’histoire des droits des femmes. Un tournant. Inscrire dans la loi que l’IVG est un droit, une décision qui appartient aux seules femmes était une étape fondamentale pour l’égalité femmes-hommes. Elle a résisté. Grâce à elle, des millions d’entre elles ont eu et ont toujours accès aujourd’hui à des structures qui existent pour les accompagner dans cette démarche difficile. Au revoir et merci Madame !

Il reste tant à faire. Rendez-vous en 2018  année de travail, et aussi année d’élections. 

Belle et heureuse année, joyeuses fêtes ! 

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