« Cela ne doit plus jamais arriver »

de gauche à droite: Philippe Pivin, Viviane Teitelbaum, Frédérique Ries, Victoria, Alain Destexhe
de gauche à droite: Philippe Pivin, Viviane Teitelbaum, Frédérique Ries, Victoria, Alain Destexhe

27 janvier 2010 : 65 ans après la libération du camp, une délégation belge se rend à Auschwitz

Dans le froid glacial et la neige, comme il y a 65 ans lorsque l’armée rouge a libéré le camp, quelques centaines d’anciens détenus, les derniers survivants, les ultimes témoins, se sont réunis hier à Auschwitz.

A quelques mètres à peine des fours crématoires, leur présence aux côtés des délégations officielles rappelle l’impérieux devoir de mémoire. En l’absence de membres du gouvernement belge, quatre parlementaires MR, Viviane Teitelbaum, Philippe Pivin, Alain Destexhe et Frédérique Ries, ont déposé une couronne de fleurs au nom de la Belgique au pied du Mur des fusillés (photo).

Frédérique Ries avait tenu à emmener avec elle une jeune lycéenne bruxelloise qui découvrait pour la première fois l’horreur des camps : « J’ai lu des livres, j’ai vu des films, on a étudié ça l’an dernier en classe. Mais ce n’est pas pareil, ce froid, cette neige en plus. On n’arrive pas à comprendre comment tout cela a été possible. C’est important pour moi en tant que jeune d’être venue. Ca ne doit plus jamais arriver. » Victoria, 15 ans.

Auschwitz est pour l’histoire le symbole absolu du mal, le témoin du mal absolu. Cette histoire qui s’éloigne aujourd’hui pour nos jeunes. Il faut rappeler encore et toujours que plus d’un million de juifs ont été exterminés ici. Dire et redire l’horreur des usines de la mort nazies. Parce que « Quiconque oublie son passé est condamné à le revivre » Elie Wiesel, survivant d’Auschwitz et Prix Nobel de la paix.

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