Qui a-t-on peur de «stigmatiser»?

Nuit d'angoisse à Molenbeek
Nuit d'angoisse à Molenbeek

La violence est simple à dénoncer quand elle se produit ailleurs. Les dérapages se critiquent plus aisément lorsqu’ils se déroulent chez le voisin ou à 10.000 km. Ici c’est plus délicat, semble-t-il…
Je parle des émeutes qui ont eu lieu les 27 et 28 août à Molenbeek et à Anderlecht…. Vous n’en avez pas entendu parler moi non plus, jusqu’à ce que je reçoive ce témoignage:

« Je me suis réveillée vers 1h30 du matin à cause d’odeurs de pneus brûlés, (…) j’ai été voir à la terrasse qui donne sur notre parking privé extérieur. J’ai vu des voisins que je connaissais bien et des voitures fumantes. Je suis descendue en peignoir avec mes clés, pour savoir ce qui se passait : deux voitures avaient été incendiées et il y avait de l’essence en dessous de toutes les autres voitures. Mes voisins, avec l’aide de quatre jeunes habitants d’en face, ont réussi à éteindre les incendies (…)TOUT SEULS ! Aucun pompier n’est venu de toute la nuit, malgré nos nombreux appels ! Appels à la police : pas de patrouille disponible ! »

Saviez-vous que la nuit, quatre patrouilles maximum sortent pour toute la zone Ouest de Bruxelles et qu’en général elles ne sont que deux ?
« Nous avons vu passer deux camions avec des « lances à eau » de la police et de nombreux policiers qui marchaient à côté comme des soldats, casqués, avec boucliers etc…mais ils n’ont fait que passer devant chez nous ! (…)
Nous attendions la police en discutant ensemble dans le jardin commun, quand tout à-coup une «horde de sauvages hurlant et cagoulés» ont forcé la grille d’entrée des voitures sur le parking !!! Ils avaient des barres de fer!
»

Le témoin s’est enfui et enfermé, écoutant les bruits de carreaux brisés, de voitures démolies à coup de barres de fer et de pavés. Une attente terrifiante. Et toujours pas de policiers malgré les appels incessants ! Vers 3h du matin, alors que tout était fini, deux jeunes policiers en civil sont enfin arrivés et on pris les dépositions.

Provisoirement 60 policiers supplémentaires complètent les effectifs, ce qui permet un léger contrôle dans les rues la nuit dans un quartier où les dealers sont rois. La fermeture d’un «snack» au coin des rues Ulens et Ribaucourt servant au commerce illicite a semble-t-il fâché les «commerçants» qui se servaient d’enfants de 9 à 10 ans pour le transport de leurs «paquets».

Les habitants n’osent plus faire un tour dans leur quartier après 20h, plusieurs ont déménagé. Une femme divorcée qui vivait là avec sa gamine, blonde aux yeux bleus, a dû partir car sa fille était systématiquement harcelée dès qu’elle mettait le nez dehors.

Pourquoi je vous raconte cela ? D’abord parce que je suis choquée de n’avoir vu aucun reportage sur ces émeutes, aucun témoignage non plus.

Les habitants des ces quartiers qui cherchent à vivre paisiblement, qu’ils soient musulmans ou non, subissent de la même manière les brigandages et les excès de ces bandes de voyous. Mais le silence des médias cherche-t-il à banaliser et minimiser ces violences ? Le silence des hommes et des femmes politiques dénote d’un manque de courage qui malheureusement ne permettra pas de solutionner le problème, bien au contraire. Qui a t-on peur de «stigmatiser», pour utiliser un langage très politiquement correct ?

ps: lisez aussi à ce sujet « les couacs de la gauche« , tribune de Claude Demelenne dans La Libre.

10 thoughts on “Qui a-t-on peur de «stigmatiser»?

  1. Bravo Madame Teitelboom,

    Vous au moins vous avez le mérite de dire tout haut ce que les gens pensent et surtout ce qu’ils vivent. Nous ne sommes plus entendus par les politiques et devant ce sentiment d’abandon, à notre tout, nous nous désintéressons de la politique. Cessons ce politiquement correct qui flatte mais qui ne résout rien! Posons-nous les bonnes questions et tentons d’y apporter une réponse collectivement. Je dois dire que vous avez déjà franchi la première étape, j’espère qu’on vous donnera l’occasion de passer à la seconde. Merci pour cette bouffée d’air.

    J’espère pouvoir vous rencontrer un jour,

    Hélène Jacquemin
    Evere

  2. Et bien je tombe des nues … Ca ressemble à ce qui se passe dans la banlieue parisienne .
    Bon, en premier, je suppose qu’on n’en parle pas dans les médias, pour ne pas donner des idées à d’autres voyous ( appelons-les comme il se doit ) . Lors des nuits d’émeutes en France, les journalistes s’étaient rendus compte qu’avec leurs reportages , les violences augmentaient de façon exponentielle. Mais ce qui me sidère, c’est le rôle quasi inexistant de la police. Qu’ils soient en sous effectifs, c’est déjà inadmissible , mais qu’ils refusent de venir quand on les appelle , alors là, ça dépasse l’imagination.
    Si même eux ont peur , que devient notre société ?

  3. Bonsoir Viviane,

    Remarquable écriture qui apporte un éclairage nouveau aux scandaleux événements évoqués dans l’article (tout aussi remarquable) de Claude Demelenne. Et malgré tout, Bruxelles a voté Olivier ! Quelle tristesse, cette barbarie qui s’abat sur Bruxelles et qui n’est rendue possible qu’au nom de la prétendue « paix sociale » comme le justifie Hypocrite Moureaux de Mollahbeek !
    Quant à Claude Demelenne, il semble (être sur la voie de) virer sa cuti, ‘hopefully’ du rouge au bleu. Un talent gâché… à récupérer.

    Ci-après mon commentaire à l’article Les couacs de la gauche :
    « Bravo à Claude Demelenne qui a le courage dénoncer le LAXISME CLIENTÉLISTE de son camp politique.

    À Bruxelles, le clan socialiste – LE PS N’EST PLUS UN PARTI POLITIQUE, IL NE REPRÉSENTE PLUS QUE LA LIE DE LA SOCIÉTÉ BRUXELLOISE – ne réussit à se maintenir au pouvoir que par les seules voix arabo-musulmanes. Le parlement régional bruxellois compte d’ailleurs 13 (TREIZE !) élus socialistes allochtones sur un total de 21, soit 62% (malgré que nous soyons bien à Bruxelles, en Belgique, en Europe Occidentale !), pour une frange d’à peine 30% (voici la preuve mathématique que nous ne sommes pas au Maghreb !) de la population !!! L’électorat autochtone traditionnel du PS a abandonné majoritairement ce qui ne sera plus bientôt qu’un vaisseau fantôme, lorsque ses CLIENTS turco-maghrébins auront fondé leur propre clique politique, ce qui ne saurait guère tarder.

    Quant à moi, je suis écoeuré et heureux d’avoir quitté cette mélasse rouge-brune-verte-jaune politicarde ! »

    Amicalement,
    Adi

  4. @ Adi

    Cher Monsieur,

    Je partage moi aussi certaines des préoccupations décrites dans l’article de Mme Teitelbaum et de M Demelenne, cependant je trouve vos propos caricaturaux et je ne peux les partager.

    J’habite Bruxelles depuis toujours – j’ai aujourd’hui 54 ans – d’abord à Etterbeek et maintenant à Jette. J’ai également vu de nombreuses évolutions dans le paysage bruxellois. Certaines positives, d’autres beaucoup moins.

    Il est regrettable d’avoir laissé se dégrader un certain nombre de quartiers, d’avoir permis l’instauration de zones de non-droit ou encore d’avoir laissé gagner une paupérisation durable dans notre capitale.

    Je ne suis pas trop branché sécurité ni fan des slogans à l’emporte-pièce du style « tolérance zéro » mais avec deux filles à la maison qui aiment sortir, je suis attentif à ce qu’elles puissent se déplacer librement sans risque.

    Je pense que c’est mon devoir de parent. C’est aussi un devoir collectif de combattre ce qui ne va pas dans notre société et dans notre ville en particulier, d’essayer d’améliorer notre cadre de vie.

    Ce devrait être le rôle premier de la politique et s’il ne l’assume pas, c’est à la presse, aux intellectuels, aux citoyens de réagir, de mettre en garde contre les dérives potentielles.

    Les deux contributions évoquées vont dans ce sens et participent à cette conscientisation démocratique. Je pense que c’est notre rôle à tous ! A l’aide et à l’appui d’éléments objectifs, il faut oser le débat, tous les débats, sans tabou et de manière dépassionnée.

    C’est pourquoi, je continuerai à me battre pour améliorer la vie de nos enfants mais dans un discours équilibré, tolérant et ouvert
    et sans caricature ni propos outranciers. Ceux-ci déforcent davantage vos idées qu’ils ne les servent.

    A votre disposition pour en discuter,

    Eric

  5. @Eric

    Cher Monsieur,

    Je vous remercie de m’avoir lu et commenté.
    Vous avez 54 ans, dites-vous, j’en ai 72. Je suis père et grand-père. Nous partageons donc les mêmes préoccupations familiales. Toutefois, personnellement, je souscris sans réserves aux préoccupations, dérives et scandales évoqués par Madame Teitelbaum et Monsieur Demelenne.

    J’ai vécu à Bruxelles jusqu’à mi-1983, j’y ai ma famille et mes amis et je m’y rends périodiquement. Je lis également la presse belge sur internet. Je crois dès lors m’être exprimé en connaissance de cause.

    Selon vous, mes propos – que vous ne partagez pas, c’est votre droit – seraient caricaturaux. Je suis curieux de savoir où se situe la caricature. Lors de mes séjours à Bruxelles, j’aurais aimé retrouver la belle et paisible ville que j’ai connue lorsque j’y avais mon domicile. Mais hélas, je ne reconnais plus cette ville que j’ai quittée il y a 26 ans !
    Je ne fais qu’exprimer librement, sans détours, ma colère et ma tristesse.

    Votre commentaire évoque également ce que devrait être le rôle de la presse. Sur ce point théorique, je suis en accord avec vous. Cependant, vous ne pouvez ignorer que les cordons de la bourse des subsides à la presse sont tenus par le seul PS qui distribue les aides selon son bon vouloir. Dans ces conditions, il ne peut y avoir de presse indépendante. Le parfait exemple illustratif est Le Soir qui fut mon journal jusqu’à son entente tacite avec le Bd de L’Empereur ! En Belgique, des journaux tels que Libération ou Le Canard Enchaîné font cruellement défaut. De même qu’une chaîne de télévision telle que Rue 89.

    Je terminerai par un espoir : celui de faire entendre raison à nos politiciens. Sachant que hors l’alternance du pouvoir, point de salut !

    Bien à vous,
    Adi

  6. Je dis également… bravo Mme Teitelboom !… initiatrice de ce blog.
    Et très certainement… bravo Mr Boruchowitch, dont les propos sont des plus réalistes.

    J’aimerais pouvoir convaincre Eric , qu’il n’est pas approprié de parler de « caricature « …
    Caricature signifie…  » représenter un personnage, une situation qui, par déformation, l’exagération de détails tend à ridiculiser le modèle. »
    Cher Eric, j’étais comme vous, il n’y a pas encore si longtemps…3…4 ans.
    Malheureusement, choquée par le comportement agressifs de personnes, au nombre grandissant, quotidiennement ( et croyez-moi, je pèse mes mots en témoignant aujourd’hui !), ainsi que les expériences vécues par 3 membres de notre famille (nous sommes 4 : mon mari, notre fille, notre fils et moi-même), j’ai également témoigné plusieurs fois par écrit, afin de conscientiser de la gravité, sans cesse grandissante, de la situation sociale en générale et inciter les personnes, par notre témoignage, non seulement, à être vigilants, mais surtout démontrer que le laxisme de trop de nos concitoyens, nous entraîne irrémédiablement dans une catastrophe sociale sans précédents !

    Je vous comprend, Eric,parce-que notre optimisme nous pousse à espérer un monde meilleur, mais n’adhère plus à vos propos…

    Nous habitons Bruxelles/Anderlecht. Après avoir habité en périphérie de nombreuses années, nous nous sommes rapprochés de la Capitale par facilité pour les déplacements écoles, boulots. Depuis 2003…
    Depuis notre arrivée, nous avons été victime de 5 agressions !
    (Je peux, si vous le souhaitez, vous transmettre les différents écrits par courriel).
    Notre fille, fréquemment à vélo, agressée par un taximan Nord-Africain ( Citation en Justice le 12/11/2009).

    Notre fils, préférant la périphérie pour ses sorties et sport, a été victime d’une agression à Waterloo. Par un dealer ( Nord Africain)connu des services de police, pour avoir, également, agressé un individu à coups de marteaux. Le même individu à réussi à obtenir notre adresse… c’est présenté à notre domicile, accompagné de 2 autres individus, et proféré des menaces à l’encontre de toute notre famille !!!Nous nous sommes présentés le lendemain à la Police de Waterloo pour y déposer plainte et faire entendre les différents messages très agressifs enregistrés sur le téléphone de notre fils. La police après nous avoir expliqué que l’individu est très bien connu de leurs services, a essayé de minimiser la situation. Nous avons compris que le frère, plus âgé, exploitant un car-wash à Braine L’Alleud, est particulièrement influant dans la région ???L’affaire a été classée sans suite par le Parquet… j’ai donc sollicité la réouverture du dossier par l’intermédiaire d’ un avocat de renom…

    Moi-même… 3 fois !
    La 1ère, il y a 2 ans, rue de la Loi à 16H, l’après-midi ( à côté de la Mosquée de Bruxelles)par 2 jeunes garçons ( 15 ans au plus) d’origine Nord-Afrique.
    J’ai revu les deux individus circuler, quelques mois plus tard, dans le quartier Loi. Pétrifiée, j’ai appelé aussitôt la police, qui, malgré plusieurs appels de ma part, est arrivée sur les lieux… 3/4 d’heures plus tard … Après recherches, nous apprenons, qu’ils pourraient fréquenter une école avoisinante…
    Suite à mon témoignage, la Commission Européenne a transmis un message interne à l’ensemble de la Commission + portrait robot !!!
    La 2è, début de cette année, sac-jacking près de la gare du midi.
    La police connaît les groupes des différents quartiers.
    Les malfrats se sont présentés, les jours suivants, à 3 reprises à notre domicile( disposant de la carte d’identité et des clés). Ma belle-fille et ma fille restée à la maison se sont aperçues de leur manège…La police est arrivée 3/4H après notre appel, où,les jours suivants, n’est tout simplement jamais arrivée…. colère de ma part, lorsque je me suis présentée au Commissariat ( à 6 dans 1 bureau et me disant qu’il n’y avait aucune patrouille de libre ???)

    La 3è, par un conducteur Indo/Pakistanais, visiblement ivre-mort !!!Comme je ne me suis pas laissée faire, ayant réussi à rejoindre mon véhicule, il s’est mis à me poursuivre également en voiture. Je pensais l’avoir semé ( ma voiture plus récente que la sienne) et terrorisée !… lorsque ayant fait le tour du pâté de maison, c’est engouffré, en marche arrière, dans une rue à sens unique…Tout est allé très vite… j’ai aussitôt réussi à enclencher la marche arrière… et ne sais par quel miracle ???… rejoins la chaussée de Mons avant lui …. Impossible de joindre le commissariat après 20H … je n’avais plus qu’1 solution… rentrer à la maison. J’abrège évidemment toute cette mésaventure… Ce qu’il y a lieu de retenir, reste le témoignage de la police, qui nous a avoué être totalement impuissante. Nous avons appris ce jour là, que les attaques aux personnes et aux véhicules ( Mollenbeek, Anderlecht, St Gilles) n’ont jamais cessés depuis des mois. Bien que les médias n’en fassent plus état..

    Depuis tous ces évènements, nous ne vivons plus que dans l’appréhension de revivre ce genre d’expérience.

    Nous nous déplaçons très fréquemment dans la Capitale, et force est de constater le comportement agressif grandissant de toute une partie la population dans certains quartiers en particulier, mais également de façon plus étendue sur l’ensemble de notre ville.
    J’aimerais surtout que vous compreniez, qu’il ne s’agit pas de relativiser en excusant l’attitude, les débordements de citoyens socialement défavorisés.
    Il s’agit surtout d’une éducation en déclin. Sous prétexte d’une certaine tolérance, trop de personnes ont effacés les valeurs essentielles que nous sommes sensées respecter et inculquer à nos enfants.
    Tolérance n’est pas incompatible avec discipline !
    Actuellement, les enfants ont des droits… ils n’ont plus de devoirs !
    Idem pour les adultes.

    L’éducation commence à la maison, l’instruction pour l’école.
    Comment voulez-vous que les enseignants puissent poursuivre leur « vocation » … si leur autorité est continuellement bafouée ???

    Lors de notre 3è agression, j’ai contacté le Journal « La Dernière Heure ». Voici ce que le journaliste m’a répondu:  » Vous êtes, malheureusement, dans la moyenne du nombre de personnes/ familles agressées… » Ce qui revient à dire que notre témoignage ne l’intéressait pas…

    J’ai témoigné à l’émission RTL soir, Pascal Vrebos, le jour de la tuerie en Allemagne. Mr Vrebos était absent ce jour là, car le connaissant ( professeur à l’école de notre fils et entendu ces propos en dehors des émissions TV/radios) je ne serais pas passée sur antenne …

    J’ai tout simplement témoigné en disant que nous… ensemble des citoyens, nous apitoyons, sommes scandalisés !, lorsque de tels évènements surviennent.
    Et pourtant, nous en sommes tous !… responsables. Nous avons accepté un mode de vie conditionné par la violence…

    Les médias, les sociétés cinématographiques sont nos plus grands prédateurs. Les mots sont faibles par rapport à la réalité.
    L’audimat ne se fait plus, que par la violence, le sang.
    Tout ceci est voulu !

    Les médias nous trompent et nous laissons faire.

    Beaucoup d’entre-nous en ont conscience et ne bougent pas.
    Au risque de choquer certains d’entre vous, nous sommes les futurs assassins de nos enfants… non assistance à personne en danger !…
    Qui élis nos politiciens… nous ! Pour qui, la plupart de nos concitoyens ont-ils votés ? … Pour les mêmes politiciens ( voir Charleroi )
    Tous les citoyens, qui font en sorte, non pas de dénoncer, mais tout simplement témoigner et mettre en garde, sont attaqués en premier par le politiquement correcte ( voir blog PS: partisans de Laurette Onckelinckx, Philippe Moureaux pour les principaux).

    Les preuves ne manquent pas…

    Nous détenons les clés du changement : non au laxisme.
    Oui en retrouvant des valeurs essentielles : discipline de vie.
    Retour aux valeurs familiales. Discipline et hygiène de vie.
    Sport, de bonnes lectures, artistiques ( peinture, théâtre pour réapprendre la diction, la présentation).

    Rien que du positivement faisable, si nous revenons à une valeur primordiale: la solidarité…
    Inciter les personnes à sortir de leur coquille. Beaucoup d’activités sportives, lectures artistiques ne sont pas onéreuse. Certainement moindre, que ne le sont les abonnements Be TV, playstation, vidéos, téléphonie où certains passent des heures en blabla interminables. Internet, lorsque l’on voit se développer des blogs à outrances et stupides ( photos de jeunes garçons et filles ivres dans les boîtes de nuit)etc… etc…etc…

    Lorsque j’ai pris conscience de toute cette dérive et vouloir imposer certaines règles au sein de notre famille, je ne vous cache pas, avoir passé quelques années très difficiles !

    Je suis tout à fait disposée à vous démontrer que la persévérance et la patience, nous a très honorablement réussi !

    J’ai évité, tout à fait volontairement, d’évoquer le domaine religieux. Pour la bonne raison, que les bases fondamentales et sacrées nous ont offertes : » les Dix Commandements »… amour envers notre prochain.
    Un domaine particulièrement dangereux, lorsque certains utilisent le nom de « Dieu » pour inciter à la haine et actes de barbaries.

    Je vous invite à me rejoindre, une autre fois, pour développer et échanger nos points de vue.

    Je terminerai en vous rappelant une citation de PLATON ( 429-347 avant Jésus-Christ :
     » Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants,
    Lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles,
    Lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter,
    Lorsque finalement les jeunes méprisent les lois
    parce-qu’ils ne reconnaissent plus, au dessus d’eux, l’autorité de rien et de personne,
    alors, c’est là, en toute beauté, et en toute jeunesse, le début de la Tyrannie. »

    A bientôt….

  7. Voici la preuve, article DH, de ce qui arrive à Bruxelles.

    Sommes-nous aussi con !… pour ne plus réagir ???

    La police priée de faire profil bas face aux émeutiers(03/09/2009)

    © BELGA
    Afin d’éviter une escalade dans certains quartiers, le ton a été donné : « Ne pas chercher la provocation »

    BRUXELLES Le constat de ces policiers qui préfèrent rester anonymes, craignant les sanctions de leur hiérarchie, est bien là… et il est triste : « Il existe bel et bien à Bruxelles des zones de non-droit. » Des quartiers où les émeutiers sont chez eux… Ils n’ont d’ailleurs aucune crainte à avoir… La consigne est simple : « Ne pas faire de vagues, ne pas contrôler, ne pas intervenir même s’ils sont des dizaines à se rassembler, ne pas dresser de P.-V. pour outrage, ou même après avoir reçu un pavé. »

    Voilà, c’est dit. Certains policiers ont reçu comme ordre de faire profil bas. Le monde à l’envers donc. Le criminel décide et mène la danse.

    Et ces jeunes casseurs l’ont déjà bien compris, puisqu’ils sont chaque jour de plus en plus nombreux à narguer les inspecteurs de police qui patrouillent dans un périmètre de plus en plus élargi.

    C’est le cas entre autre dans les environs de la place Anneessens, dans le centre de Bruxelles.

    Le 30 août, une patrouille a voulu contrôler le conducteur d’une moto qui roulait de manière dangereuse. Le motard a pris la fuite et s’est réfugié auprès de jeunes. Profitant du nombre, ils ont empêché le contrôle. Motif invoqué : on ne contrôle pas pendant le ramadan !

    Les insultes ont fusé et, finalement, les policiers ont dû se replier après avoir été visés par des blocs en béton. « Un jeune avait été interpellé et mis à la disposition du parquet. » Le lendemain, il était une nouvelle fois dans les rues à défier la police.

    Depuis quelques jours, la tension est palpable aussi bien à Bruxelles qu’à Anderlecht ou à Molenbeek.

    C’est triste à dire, mais les policiers ont l’habitude de se faire insulter. Mais la tension a monté d’un cran. « Maintenant, ce n’est plus sale flic que l’on entend quand on passe. On entend toujours le même mot : embuscade ! » Ce simple cri a des répercussions dramatiques pour les patrouilles qui en deux temps trois mouvements se retrouvent encerclées et visées par des pierres, pavés, ou bloc de béton. « Ils nous tendent des pièges. »

    Afin d’éviter une escalade infernale, le ton a donc été donné : « Ne pas chercher la provocation. »

    Eh oui, un contrôle pourrait être considéré comme une provocation et dégénérer à tout moment. « Alors, on a préféré nous dire de ne pas y aller. »

    Emmanuelle Praet

    © La Dernière Heure 2009

  8. Bravo Viviane , et oui l’état à peur et laisse faire ,quel lacsisme !!!!!!! PS et autres merci pour votre collaboration avec les musulmans uniquement pour être élu !!!!!!!!!! si l’état continu a accepter tout ces problèmes bientôt nous serons un pays musulman …….OK tous les musulmans ne sont pas comme cela les bons payent pour les mauvais …..ce sont surtout les jeunes qui deviennent extrémistes même leurs parents ne sont pas d’accord avec leur système .A VOUS LE GOUVERNEMENT DE CHANGER TOUT CELA !!!!!!!!!

  9. La tolérance zéro est la SEULE réponse.
    L’expulsion vers le pays d’origine de tout délinquant est la SEULE réponse
    La déchéance de la nationalité en cas de délinquence de ces  » nouveaux belges ?  » est la SEULE réponse
    Souvenons nous de Ted Roosevelt et de sa big stick policy, je viens vers vous la main tendue mais j’ai AUSSI un gros bâton…

  10. Certes, il faut de la répression et dans certains cas la tolérance zéro là je suis tout à fait d’accord avec vous. Et cela doit alors s’appliquer à toutes et tous. Lorsqu’ils s’agit de personnes d’origine étrangère et non belge, le renvoi vers le pays d’origine doit être une option. S’il s’agit de personnes belges ou devenues belges, elles sont dès lors belges. Et la loi s’applique à tous de la même manière. Je suis d’avis qu’il faut traiter les jeunes et les jeunes délinquants de la même manière qu’ils soient nouveaux ou anciens belges, or trop souvent on est plus laxiste vis-à-vis de ces nouveaux belges, ce qui est déjà du racisme. Pourquoi considérer qu’ils ne comprendraient pas ce que comprennent nos enfants?
    Et ne pas oublier qu’avant la répression il y a la prévention; et nous ne devons jamais oublier d’être vigilant, mais généreux aussi avec ceux qui ont choisi de vivre chez nous et qui veulent s’y intégrer, réellement.

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