Portons un coquelicot blanc…
Portons un coquelicot blanc…entre le 31 octobre et le 11 novembre !
Le coquelicot symbolise la fragilité et la vulnérabilité des femmes dans des situations de guerre mais aussi et avant tout la force et la force de paix des femmes.
D’où l’idée du Conseil des Femmes de porter un coquelicot blanc par solidarité.
Car :
– 75 % des victimes des conflits armés sont des femmes et des enfants ;
– dans les conflits armés une femme court plus de risques qu’un soldat ;
– pratiquement la moitié des victimes de violences sexuelles sont des jeunes filles de moins de 15 ans.
Il y a 12 ans, le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté la Résolution 1325 et reconnu le rôle des femmes en tant qu’actrices de la paix.
Les violences (sexuelles) envers les femmes en période de conflits, se poursuivent malheureusement dans différents pays, comme au Congo, par exemple. Au delà des chiffres, derrière ces déchaînements de violence : une volonté de détruire une société. Car au-delà des victimes directes, ces violences déchirent des familles et détruisent des sociétés sur des générations.
Cette nouvelle arme de guerre, ces violations ont été qualifiées de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, ayant pour conséquence l’ostracisme et le rejet des victimes.
Le 31 octobre 2000, le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté la Résolution 1325 qui traite des thèmes « Femmes, guerre et paix ». Cette résolution est une étape pour les droits des femmes, l’arrêt de la violence (sexuelle) envers les femmes et la participation des femmes à la résolution des conflits.
Le 7 novembre prochain à l’Institut pour l’Egalité des Femmes et des Hommes, je participerai à l’IEFH à la présentation d’une brochure qui fait le point sur l’apport des femmes dans les processus de paix. Dès 10h30 acceuil par le directeur de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes. Ensuite j’interviendrai comme présidente du CFFB tout comme ma collègue néerlandophone.