Bloc-notes

Face aux dérives démocratiques actuelles, en cette date symbolique de la résistance, rejoignons le cercle des résistants. #cestunebataille

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Alors qu’un un meeting réunissant une belle brochette d’antisémites s’organise à Bruxelles le 4 mai prochain, il faut réagir et je voudrais rappeler certains faits en cette date symbolique. Churchill, Wiesel et bien d’autres rappelaient la célèbre phrase « celui qui ignore son histoire est condamné à la revivre ». Mais certains n’ont pas eu pas eu peur de la bataille. Ils ont résisté. A l’occupant, au cours des choses. Le 19 avril 1943 : le ghetto de Varsovie se soulève et le 20è convoi vers Auschwitz est arrêté en Belgique par 3 résistants, armés … de courage et détermination.

Le 19 avril 1943, les derniers Juifs du ghetto de Varsovie se soulèvent sans espoir de survie, encore moins de victoire. Leur résistance est extraordinaire de courage et de détermination et durera un mois face aux soldats et SS allemands. Ce ghetto va devenir le théâtre d’un des épisodes les plus héroïques de la résistance des Juifs à la terreur et à l’ignominie.
Le chef du soulèvement, Mordechai Anilewicz, est un jeune Juif ordinaire, fils d’une poissonnière, qui agira selon sa conscience du bien et du mal, du devoir et de la lâcheté.
Au même moment, sur le parcours emprunté par le XXe convoi qui déporte des Juifs de Belgique vers le camp d’extermination d’Auschwitz , un autre fait de résistance et de courage. Dans la nuit du 19 au 20 avril 1943, armés d’un seul revolver et de sept cartouches, procurés par des amis résistants du Groupe G – mis sur pied à l’initiative d’un groupe d’étudiants, d’anciens étudiants et d’enseignants de l’ULB-, Youra Livschitz, Jean Franklemon et Robert Maistriau, ne soupçonnant même pas ce qui se passe à Varsovie vont attaquer le convoi qui destine la mort tous ses occupants.
Certains déportés sont tués par les balles de la Schutzpolizei qui encadre le train à l’avant et à l’arrière. Vingt-neuf personnes vont tomber. Parmi les 1631 déportés Juifs qui ont quitté le camp de rassemblement de la caserne
Dossin à Malines (le plus jeune avait quelques semaines, le plus vieux 90 ans) mais 231 s’échappent. 95 évadés seront repris et assassinés dans les camps de la mort. Les autres ont survécu!

Face aux dérives démocratiques actuelles, rejoignons le cercle des résistants. Moi oui! Vous aussi? . #cestunebataille

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