Présentation de mon premier Budget à Ixelles

teitelbaum
Aller vers l’équilibre en 2015 pour éviter la tutelle régionale et garder notre indépendance, sans augmenter les impôts en équilibrant les mesures de dépenses et de recettes, et en préservant le pouvoir d’achat des Ixellois-es, voilà le but de cette majorité.
Ixelles est une commune particulière qui allie vivre-ensemble à de nombreux services offerts, non seulement aux Ixellois mais plus largement aux Bruxellois-es et à de nombreux visiteurs : un musée, des théâtres, des écoles, des crèches, un stade, une piscine, un cimetière, un centre de santé. Elle a aussi sur son territoire : universités, parlement européen, académie, écoles techniques et professionnelles, bibliothèques, le « Flagey », résidences pour personnes âgées, de nombreux noyaux commerçants, tout en étant le premier pôle Horeca de la région… Tout cela enrichit la commune pour le plus grand bénéfice de ses habitant-e-s, et visiteurs, mais cela a aussi un coût. Et pour pouvoir maintenir cette offre variée et une population diversifiée nous prenons les mesures nécessaires tout en préservant les plus démunis, nos missions sociales et légales. Equilibré et juste.
Mais je suis aussi ravie de vous dire que pour l’avenir, afin de présenter des budgets genrés, lisibles et transparents, le Collège souhaite avancer vers une intégration du genre dans la planification budgétaire, afin d’appliquer une approche sensible au genre à toutes les étapes du processus budgétaire et d’y intégrer l’égalité entre les femmes et les hommes.
Et que de plus, nous sommes en train de travailler pour voir s’il est possible d’intégrer dans le règlement une délibération, qui permettra à la commune d’Ixelles d’être la première commune à ne pas être une « commune proxénète ». En effet, diverses taxes sont prélevées sur des activités découlant de l’exploitation sexuelle d’autrui. Or le proxénétisme et toute marchandisation du corps est interdite en Belgique puisque notre pays a ratifié la Convention des Nations Unies de 1949 concernant « La traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle », ce qui désigne l’ensemble des opérations en vue de l’exploitation sexuelle d’êtres humains, comme indissociable de la prostitution.
Comme la commune d’Ixelles a dans son règlement diverses taxations qui peuvent éventuellement servir à tirer profit de la prostitution et qu’elle ne souhaite pas être en violation de la loi, nous sommes en train d’examiner comment affecter le résultat de ces taxes à la mise en place de politiques de prévention de la lutte contre les violences faites aux femmes (violences conjugales, intrafamiliales, sexuelles ou des suites de la prostitution).

Voir l’interview sur télébruxelles.be http://telebruxelles.net/portail/emissions/magazines-a-voir-en-ligne/linterview

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