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patrimoine moderne à sauvegarder…

unknown-11En commission de l’Aménagement du territoire de ce mercredi 9 octobre 2013, je suis également intervenue voulais intervenir, comme je l’ai déjà fait, à propos des édifices de la seconde moitié du 20e siècle, et pas seulement à propos de la protection du patrimoine en
général.
Comme l’a développé ma collègue Mme Jodogne, le nombre de classements de bâtiments de cette époque est très faible en Région bruxelloise. En mai 2012, j’évoquais différents immeubles témoins des années 50 et 60 qui ne sont malheureusement pas considérés à leur juste valeur alors qu’ ils sont le reflet d’une époque importante et qu’ils marquent notre Région. À part quelques initiatives éparses, comme
le classement du rectorat de l’ULB, pour les années ’60 le bilan est maigre et il est dommage de voir menacer ces témoins architecturaux. Ils disparaissent finalement dans une certaine indifférence alors que nous devrions nous en préoccuper.
En 2012, votre prédécesseur, M. le ministre-président, nous informait que seules quatre habitations privées de ce style moderniste des années 40 et 50, situées à Uccle et Molenbeek, avaient été classées définitivement depuis 2009. Nous aimerions une politique plus ambitieuse et respectueuse de l’histoire de notre Région.
Votre prédécesseur disait aussi que les procédures de classement coûtent cher, ce qui est vrai, mais il faut faire des choix. Il évoquait des alternatives au classement comme l’avis conforme de la Commission royale des monuments et des sites ou un inventaire exceptionnel qui montrerait qu’on ne concéderait rien sur ces biens, mais sans s’engager pour autant dans des procédures figées
comme le classement. Il convient de rester prudent à propos de ces méthodes parce que le classement permet de fixer une politique et de protéger les bâtiments à plus long terme.
Les exemples sont nombreux, tant de bâtiments qui ont été démolis que de bâtiments en péril. Je ne vais pas les énumérés à nouveau.
Rejoignant les questions de ma collègue, je me demande de quelle protection bénéficient ces bâtiments, répertoriés ou non. Combien d’entre eux ont-ils été répertoriés ? Et combien précisément depuis la modification complète de la procédure de classement en 2009 ? Combien
d’immeubles ont-ils été adoptés en arrêté de classement définitif par le gouvernement ? Quelles sont les motivations qui ont guidé ces classements ? Combien de bâtiments ont-ils vu leur classement rejeté ? Quelle réflexion mène-t-on à ce sujet ?

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