Mon jeudi sans soleil
Matinée au Parlement bruxellois pour rencontrer des femmes congolaises venues avec des témoignages et des revendications. Le printemps des femmes a-t-il été annoncé aussi ce matin ?
Quand j’ai pris la parole j’ai parlé de solidarité, de lutte contre l’impunité, et de soutien concret.
Si les femmes font rarement la guerre, elles souffrent trop souvent des pires conséquences de ces conflits. Elles sont des dizaines, voire des centaines de milliers à être victimes de viol, utilisé comme arme de guerre. Un crime massif, systématique, qui frappe des territoires entiers. Leurs agresseurs ne se contentent pas de violer, ils infligent toutes sortes de sévices. Mutilations, coups, brûlures… Derrière ces déchaînements de violence : une volonté de détruire une société. Car au-delà des victimes directes, ces violences déchirent des familles et détruisent des sociétés sur des générations.
Et nous pouvons essayer d’aider : au Parlement bruxellois, mettre le Congo à l’agenda politique, au Conseil des Femmes par exemple en donnant des outils pour favoriser le vote femmes aux prochaines élections …
Ce midi : pose des pavés de mémoire. Premier arrêt au Musée de la résistance à Anderlecht à 13h pour des prises de parole et puis devant les maisons des 3 familles qui honoraient leurs disparus déportés par les nazis pendant la Deuxième Guerre mondiale. Instant d’émotion. Car la Mémoire des événements d’hier permet de combattre pour une démocratie saine et vigoureuse, contre tous les racisme et les extrémismes.
Après midi travail de préparation de réunions et rédaction d’une question d’actualité sur les problèmes des transports en commun pendant les manifestations…
Ensuite interview à Radio Judaica, puis réunion de groupe MR Ixelles et enfin conseil communal jusque minuit à peu près …
Demain, vendredi, réunion des hôpitaux publics à 8h, puis séance plénière au Parlement bruxellois et l’après-midi grosse réunion Brutélé…
Samedi sortie à Verviers avec le camion du Conseil des Femmes, « causes, toujours »…
La terrasse, c’est pour dimanche