Madame la Présidente, cher.e.s collègues,
Au nom du groupe MR, je rappellerai que le 8 mars n’est pas une journée plus importante que les autres jours de l’année, mais elle est plus visible. C’est une journée symbolique d’action, de sensibilisation et surtout de mobilisation dédiée à la lutte pour les droits des femmes, à l’égalité et à la justice.
Et donc chaque année le 8 mars fait avancer les droits des femmes, mais tous les jours les femmes font progresser l’humanité.
Je vous remercie donc Madame la Présidente de donner à cette assemblée ce moment pour exprimer notre volonté et détermination de continuer à lutter au quotidien pour atteindre cette égalité entre les femmes et les hommes à tous les niveaux .
L’égalité est un droit. Le droit de ne pas se faire harceler dans la rue, le droit de ne pas se faire violer, le droit d’avoir le même salaire et la même pension que les hommes, le droit de se faire avorter si on en fait le choix, de s’habiller comme on veut. L’espace politique, l’espace public, l’espace numérique nous appartiennent autant qu’aux hommes et nous devons pouvoir nous y affirmer, les partager et nous y trouver en sécurité.
Certes des avancées pour les droits des femmes et des filles ont pu être réalisées, il faut le rappeler, grâce à la force et la mobilisation quotidienne des femmes elles-mêmes, et grâce à ceux et celles qui se battent pour cette égalité, mais force est de constater que nous sommes encore loin du but.
Et c’est au quotidien qu’au sein de cette assemblée, par les compétences qui lui sont conférées, nous devons continuer de lutter ensemble contre toutes les formes de violences faites aux femmes, ces violences genrées et leurs conséquences qui touchent à la dignité et l’intégrité des femmes.
Et c’est au quotidien que nous devons encore lutter contre le harcèlement et le cyber harcèlement sexiste. Que nous devons insister pour qu’à travers l’éducation, et notamment l’EVRAS, les mentalités évoluent.
Au quotidien que nous devons lutter contre la féminisation de la précarité, accentuée par la crise Covid, pour que les femmes puissent réellement avoir accès à la santé, la santé, mentale, sexuelle ou reproductive et que leur différence soit prise en compte.
Les femmes qui sont la majorité de la population restent une minorité politique et leurs discriminations sont trop souvent banalisées ou invisibilisées.
En 2021 c’est encore au quotidien et sans relâche que nous ferons entendre notre voix pour faire avancer les droits des femmes et des filles. Les avancées ne sont pas linéaires, et il y a des reculs, mais c’est à travers l’égalité que l’humanité se grandit. Nous devons y parvenir et y parviendrons, ensemble.