Osons le débat mais de manière globale et sans gadget médiatique :
« Il faut oser le débat et lever les tabous en ce qui concerne les structures politiques bruxelloises, les mandats et les compétences, tant au niveau régional qu’au niveau communal ». Voilà ce que nous plaidons, Xavier Baeselen et moi.
Car nous pensons, en effet, qu’une rationalisation des compétences et des structures s’impose afin de proposer un meilleur fonctionnement des institutions aux citoyens bruxellois. Il s’agit d’une priorité en termes de bonne gouvernance et donc nous estimons qu’ il faut un large débat, sans tabou sur la question. Nous nous étonnons toutefois de la réaction à « courte vue » du ministre Cerexhe. Il faut avoir une vision claire et concertée du modèle bruxellois que l’on veut construire pour l’avenir, englobant la rationalisation des compétences région – commune.
Selon nous « Une proposition qui se limite à la réduction du nombre de députés sans réflexion parallèle et approfondie sur la répartition et l’harmonisation des compétences communes/ région constitue un simple gadget médiatique ».
J’ai déposé une interpellation à ce sujet au Parlement bruxellois et je demanderai, au Ministre Cerexhe, si sa déclaration est concertée au niveau du gouvernement et dans quel délai il envisage cette réforme institutionnelle. Xavier Baeselen, s’interroge quant à lui sur la représentation néerlandophone garantie renforcée proposée par le ministre: « 40/10, c’est cher payé et antidémocratique ».
Pour nous encore une fois, il s’agit là d’une question de représentation et de fonctionnement démocratique sur lequel on ne peut transiger.