Bloc-notes

Les violences envers les femmes: un fléau social… qui tue!

violences-femmesEn cette journée consacrée à nous alerter un peu plus encore aux violences faites aux femmes, je partage sur mon blog le texte du communiqué de presse du Conseil des Femmes Francophones de Belgique. Ces femmes qui souffrent, ne devraient en plus subir notre indifférence.

Les violences envers les femmes: un fléau social… qui tue!

Les violences conjugales et intra – familiales sont désormais reconnues comme un véritable fléau social.

Au cours de sa vie, une femme sur trois à travers le monde a été battue, contrainte d’avoir des rapports sexuels ou a subi d’autres formes de sévices. Ainsi, la violence contre les femmes constitue la violation la plus répandue des droits humains dans le monde.

La réalité de la violence envers les femmes prend des formes différentes selon les sociétés, les cultures, mais l’existence de la violence envers les femmes est un phénomène, un fait social qui se retrouve de façon transversale dans toutes les classes sociales, les cultures, les religions, les situations géopolitiques. Selon le rapport de la Commission des droits de la femme du Parlement européen, en Europe, la violence domestique est la première cause de mortalité et d’invalidité pour les femmes âgées de 15 à 44 ans, avant le cancer et les accidents de la route.

Outre les agressions physiques, on note aussi les violences psychologiques et verbales, les menaces et les intimidations, les mariages forcés, les mutilations génitales, les violences économiques ainsi que les violences sexuelles.

Avec l’aide de l’Institut pour l’égalité entre les femmes et les hommes, une définition large du concept de violence conjugale a été arrêtée dans les termes suivants : « Les violences dans les relations intimes sont un ensemble de comportements, d’actes, d’attitudes de l’un des partenaires ou ex-partenaires qui visent à contrôler et dominer l’autre. Elles comprennent les agressions, les menaces ou les contraintes verbales, physiques, sexuelles, économiques, répétées ou amenées à se répéter portant atteinte à l’intégrité de l’autre et même à son intégration socio-professionnelle. Ces violences affectent non seulement la victime, mais également les autres membres de la famille, parmi lesquels les enfants. Elles constituent une forme de violence intrafamiliale. Il apparaît que dans la grande majorité, les auteurs de ces violences sont des hommes et les victimes, des femmes. Les violences dans les relations intimes sont la manifestation, dans la sphère privée, des relations de pouvoir inégal entre les femmes et les hommes encore à l’œuvre dans notre société ».

Le Conseil des Femmes Francophones de Belgique plaide pour que la lutte contre les violences conjugales et intra familiales soit une priorité pour l’ensemble de la société et les pouvoirs publics en particulier. Car ces violences perturbent le fonctionnement des cellules familiales et l’éducation des enfants, lesquels devenus adultes, qui risquent dès lors de perpétuer ces comportements.

Le CFFB rappelle également les effets délétères des violences conjugales sur le fonctionnement de notre système démocratique car ces violences empêchent souvent les victimes d’exercer pleinement leurs droits citoyens, tels le droit de travailler, de disposer de ressources propres, de circuler librement, de s’exprimer.

En cette journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le CFFB appelle les pouvoirs publics à veiller à renforcer la prévention, à augmenter et garantir plus de places d’accueil pour les femmes victimes de violences, à favoriser l’accompagnement et l’accès au logement, à intensifier la formation dans les services d’accueil de première ligne.

2 commentaires

  • Bequet Bernard

    « le CFFB appelle les pouvoirs publics à veiller à renforcer la prévention, à augmenter et garantir plus de places d’accueil pour les femmes victimes de violences, à favoriser l’accompagnement et l’accès au logement, à intensifier la formation dans les services d’accueil de première ligne. »

    J’ai le coeur retourné à lire les descriptions de la violence conjugale..Jamais je ne pourrai m’y faire et m’y résoudre.

    Un beau combat pour lequel vous avez tout mon soutient..

  • luciennewilczek

    Chère Viviane,

    J’ai connu plusieurs femmes victimes de violences conjugales, mais on ne parle jamais des jeunes adolescents qui torture mentalement et physiquement leurs parents. Il n’existe à ma connaissance aucune association à ce sujet si j’en avais l’opportunité je créerais une association SOS parents car il me semble que les enfants ont tous les droits.
    Qu’ils soient adolescents ou adultes à ce sujet j’ai lu le livre de Marie-France Hirigoyen, la manipulation et les pervers narcissiques, à l’occasion dès que vous aurez le temps j’aimerais vous en parler de vive voix car c’est un sujet qui me tient à coeur et que j’ai vécu. Peut être qu’un jour si j’en ai le courage j’écrirai un blog à ce sujet, il en existe déjà beaucoup avec des témoignages anonymes.
    Car certains parents sont dépassés par la violence de leur enfant.
    Et il arrive de devoir ne plus les rencontrer dès qu’ils deviennent adultes.
    Bien à vous

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.