Hier la dérive communautariste a entrainé des candidat.e.s écolos à Bruxelles à convaincre de leur engagement pour le port du foulard au nom de la liberté. Quelle liberté ? Pas celle des femmes soumises à l’islam politique. Pas celle des femmes qui rêvent de l’enlever, mais ne peuvent pas.
face a cette dérive, mon engagement a toujours été et reste plus que jamais déterminé :NONà l’islam politique, NONau port du voile dans la fonction publique, NONaux accommodements raisonnables, NONaux fillettes voilées, et NONau foulard dans les établissements scolaires qui doivent rester ce lieu d’apprentissagequi protège de toutes les influences précoces, y compris familiales. C’est une garantie de liberté. J’ai co-signé des textes en ce sens, recalés par une majorité PS-Cdh-Ecolo.
« Ce n’est pas un hasard si le voile se développe au même rythme que l’islamisme. Ce n’est pas défendre les musulmans, ce n’est pas traiter l’autre en égal, que de se taire ou de céder sur la question du voile.Le hijab est une prison sexiste, mortifère, aliénante. Et son développement est directement lié à l’islamisation des sociétés »ont écrit un collectif de femmes et d’hommes de culture ou d’origine musulmane publiée dans La Libre Belgique du 25/4.
Je suis solidaire des signataires de ce texte.
J’ai été attaquée fin de la législature précédente (2014) par le co-signataire écolo du tract distribué sur les marchés hier à Bruxelles,quand j’ai déclaré que j’étais contre le port du foulard dans l’administration, les hôpitaux ou l’enseignement (jusqu’à la fin du secondaire). Il a exigé ma démission comme présidente du comité d’avis pour l’égalité entre les femmes et les hommes du parlement francophone bruxellois.
Je n’ai pas démissionné, évidemment.
Mes convictions sont renforcées, évidemment.