Interculturalité et « laïcité politique » bruxelloise à l’heure des Assises
Ce lundi 31 mai, en Commission des Finances et des Affaires générales du Parlement bruxellois, j’ai interrogé le Secrétaire d’Etat à l’Egalité des chances sur les « Assises de l’Interculturalité ». Celles-ci ont été organisées en vue de « renforcer la réussite d’une société basée sur la diversité, le respect des spécificités culturelles, la non-discrimination, l’insertion et le partage des valeurs communes » et ont été lancées le 21 septembre 2009.
Dans ce cadre, un comité de pilotage composé de 29 personnes issues de la société civile et de représentants des entités fédérées a été mis en place. La Région bruxelloise a donc été impliquée dans l’organisation de ces Assises.
Le Secrétaire d’Etat ne semblait pas avoir reçu toutes les réponses du Ministre-Président à mes questions. Il a expliqué qu’un représentant du gouvernement siégeait dans l’une des cinq commissions, mais que le groupe de travail intercabinet ne s’est réuni que deux fois en 9 mois. Dès lors, la Région apparaît comme peu soucieuse du déroulement de ces Assises, qui sont à l’arrêt et sans rapport intermédiaire suite à la chute du gouvernement.
Quant à connaître la ligne politique donnée à suivre par le représentant de la Région, il s’agit d’une « laïcité politique, garante du vivre ensemble » ai-je également appris lors de la séance.
Je me réjouis de la position adoptée par le gouvernement bruxellois en la matière car j’ai toujours soutenu que l’interculturalité ne pouvait se concevoir qu’à travers le respect de valeurs communes : « le vivre ensemble ce n’est pas gommer ses différences, mais apprendre à vivre son identité de manière à se retrouver tous dans une société démocratique, où l’égalité entre tous, hommes et femmes, est réelle et sans compromis