Du souvenir à l’avenir!
Le 27 janvier, est devenue la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste.
Une tragédie qui ne pourra jamais être effacée.
Alors que l’holocauste s’éloigne dans le temps et que le nombre de survivants diminue, c’est à nous qu’il incombe de porter le flambeau du souvenir. En cette journée de la Mémoire, nous prenons également conscience, nous nous rappelons, de ce que le mal absolu existe.
C’est aussi l’occasion de réapprendre les enseignements plus vastes des dangers qui sont liés à la persécution de personnes fondée sur l’origine ethnique, la religion, la catégorie sociale, les convictions politiques ou l’orientation sexuelle.
De plus, en cette journée, l’Europe sait qu’elle ne peut oublier sa propre histoire, que les camps de concentration et d’extermination construits par les nazis l’ont été dans l’espace européen avec la complicité de nombreux pays. Que ces choses font partie des épisodes les plus honteux et les plus douloureux de l’histoire européenne.
Les crimes des camps d’extermination, comme, par exemple Auschwitz, doivent rester dans la mémoire des générations futures, comme une mise en garde contre des génocides quels qu’ils soient, car ils se nourrissent du mépris de l’autre, de la haine, de l’antisémitisme, du racisme et du totalitarisme.
Une gifle à l’histoire !
Alors je m’indigne réellement, lorsque j’apprends que deux jours avant ce recueillement, le Vlaams Belang dépose une proposition d’amnistie des collaborateurs de la Seconde guerre mondiale ! Certes ce n’est pas la première fois, à plusieurs reprises, des tentatives de réhabilitation de ceux qui furent traîtres à leur patrie ont été faites. Les premières datent de 1981. A chaque fois je m’insurge !
Non, nous ne pouvons accepter que des inciviques soient placés sur le même pied que les victimes de guerre, dont nous démocrates sommes aujourd’hui les représentants, les légataires spirituels et pour certains, les héritiers physiques. Nous démocrates, ne pouvons imaginer que des fonds publics servent à récompenser des personnes qui ont été condamnées pour leur collaboration avec le régime nazi. Nous ne pouvons accepter que soient disculpés ceux qui ont, soit eux-mêmes, soit contribué à exécuter les ordonnances nazies et qui ont collaboré avec l’ennemi.
Ce sont des dérives fascisantes qui ne peuvent trouver une place au sein de notre société.
« Le bourreau tue toujours deux fois, la seconde fois par l’oubli » disait Elie Wiesel, c’est pour cela que nous devons respecter la Mémoire des victimes, des Justes, des résistants. Notre mémoire.