Arrêt de travail à la STIB : Je dénonce l’irresponsabilité de la direction

imagesVoici le communiqué de presse du MR suite à mon intervention en séance plénière de ce jour…
Suite à l’agression du 7 avril dernier, qui a causé le décès d’un superviseur de la STIB dans l’exercice de ses fonctions, l’ensemble de la Région bruxelloise a été privé de transports publics pendant plusieurs jours entraînant de nombreux problèmes de mobilité pour les Bruxellois, les travailleurs mais également les touristes visitant la Capitale. Si certains ont pu pallier l’absence de transports en commun, en ayant recours à d’autres alternatives, comme le covoiturage, Cambio, Villo, taxi, ou encore très souvent à pied, force est de constater que la grande majorité des usagers habituels de la STIB ont été, une fois encore, victimes de ces perturbations.

La députée libérale Viviane TEITELBAUM interrogeait ce matin, en séance plénière du Parlement bruxellois, la Ministre en charge de la mobilité, Brigitte GROUWELS, sur cette problématique récurrente. Sans vouloir remettre en cause le principe du droit de grève, la députée MR a insisté : « Il y a lieu de s’interroger sur l’origine et les conséquences qui ont découlé de l’absence de transport en commun et sur la manière dont les choses se sont déroulées. En effet, les trois premiers jours, il y a eu un arrêt de travail décidé par la direction. Ensuite, après l’arrêt de travail, la grève a commencé et s’est déroulée pendant trois jours de plus… »

Viviane TEITELBAUM a donc interpellé Madame GROUWELS sur le coût financier pour la STIB de cette action d’arrêt de travail suivi d’une longue grève, ainsi que sur le nombre total d’usagers touchés directement ou indirectement par ce mouvement. Elle l’a également interrogé sur la prise de décision de l’arrêt de travail : « Qui a décidé de l’arrêt de travail des trois premiers jours? De qui était-ce la compétence ? Qui a pris quelle décision, sur quelle base, quand ? »

Le manque de communication durant la grève a également été relevé par la députée MR, tout comme une indemnisation des passagers et l’instauration éventuelle d’un service minimum dans les transports publics bruxellois.

A ces questions, la Ministre a répondu que la direction de la STIB a organisé l’arrêt de travail pendant trois jours pour canaliser l’émotion, a communiqué suffisamment aux voyageurs et remboursera les trois jours non prestés aux abonnés. Pour la députée Viviane TEITELBAUM, il s’agit là d’une faute de la part de la direction car elle n’a pas la compétence pour décider d’un arrêt de travail, décision qui incombe au Conseil d’Administration. Il n’est pas admissible que la Ministre couvre cette décision qui n’a pas non plus été discutée par le Gouvernement.

En ce qui concerne le remboursement des trois jours, les voyageurs ayant un abonnement annuel apprécieront le geste… Enfin, en ce qui concerne l’impact, il ne peut être uniquement évalué en termes économiques mais doit aussi être mesuré sur le plan social, car de nombreux intérimaires et ouvriers, les métiers plus précarisés, ont été particulièrement pénalisés. Et la députée de conclure : « Je regrette la légèreté avec laquelle la Ministre a répondu, la distance qu’elle prend face aux responsabilités du service public en démocratie et l’indifférence de sa part aux conséquences sociales de la gestion de la STIB par le directeur. »

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