Du Musée Juif à Charlie Hebdo à Manchester… d’un Halimi à l’autre… des sionistes aux Juifs, des Yézidies aux Coptes…
La date anniversaire de l’attenta terroriste au musée juif dans un silence politique et médiatique assourdissant….
William Goldnadel dans Figaro Vox le 24 mai dernier: « À plusieurs reprises, il avait insulté sa victime, qui le craignait, en la traitant de «sale juive». De multiples témoins et voisins attestent avoir entendu «Allah Akbar!» tandis qu’il s’acharnait sans fin sur la malheureuse, alors même que la police était depuis longtemps sur les lieux.
Ou encore dans sa lettre ouverte à Gérard Collomb Alexandra Laignel Lavastine dans Atlantico: « Dix ans plus tard, nous en sommes donc au même point. D’un Halimi à l’autre, d’Ilan à Sarah, nous sommes même devant un cas d’école auquel ceux qui scrutent l’inconscient collectif et ses pathologies seraient bien inspirés de s’intéresser. »
Ou encore Jacques Tarnero envoyé au Huftington post dans « Elle s’appelait Sarah » : « Madame Halimi n’a pas seulement été victime d’un détraqué mais d’un détraqué islamiste qui est retourné réciter des sourates du Coran après l’avoir défenestrée. »
Et en Belgique? Avez-vous entendu quelques journaliste ou homme ou femme politique se souvenir publiquement de l’attaque terroriste du 24 mai, il y a à peine 3 ans?
Je n’ai rien, rien lu, rien entendu.
Certain-e-s ami-e-s FB l’ont fait, je les en remercie. J’étais tellement peinée de ce silence que je n’ai pas pu. Aujourd’hui je dis que malheureusement si on ne souvient pas du passé pour s’appuyer sur l’histoire on ne pourra pas construire des lendemains meilleurs.
Et d’ailleurs depuis lors, du Musée Juif à Charlie Hebdo et au Bataclan, de l’hyper casher à Zaventem, de Toulouse à Manchester, de New-York à Jérusalem, (et je ne peux les citer tous), des Yézidies aux Coptes, des sionistes aux Juifs…. d’un Halimi à l’autre… il est temps de nommer les choses. Et de se souvenir pour combattre à défaut de continuer à pleurer…. les vies perdues et les cicatrices qui marquent à tous jamais les femmes, les hommes et les sociétés.