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Gaucho latino

 

Gaucho LatinoSur mon mail ce matin, deux nouvelles concernant le même continent mais d’un point de vue différent. D’une part j’apprends que « Elio Di Rupo se félicite du virage à gauche de l’Amérique latine ». Qualifiant M. Correa (Equateur) d’homme chaleureux, dynamique et intelligent, je lis que M. Di Rupo a dit voir en lui l’un des représentants de la nouvelle génération de dirigeants qui se sont écartés du modèle néolibéral des années 1990. Parmi ces derniers, il a mentionné Ricardo Lagos et Michelle Bachelet (Chili) et Luiz Inácio da Silva (Brésil). Interrogé sur les profils plus radicaux d’Evo Morales (Bolivie) ou Hugo Chavez (Vénézuela), M. Di Rupo a dit « préférer parler des gens de gauche manifestement plus modérés ». Ouf. Toutefois, il souligne que les « conceptions plus radicales sont issues de situations qui méritent de la compréhension de notre part ». Ah bon?
En même temps je lis que Mahmoud Ahmadinejad, le président iranien, très isolé sur le dossier nucléaire, vient de réussir son pied de nez diplomatique aux puissances occidentales. Il vient de conclure cette semaine une tournée de trois jours en Amérique du Sud. Outre ses traditionnels alliés Hugo Chavez (Venezuela) et Evo Morales (Bolivie), Ahmadinejad a réussi à rencontrer le président brésilien Lula, un acteur régional incontournable et de plus en plus important sur la scène internationale. Ahmadindjad obtient ainsi, les soutiens recherchés en Amérique latine sur sa politique d’enrichissement d’uranium. Lui aussi doit se réjouir du virage à gauche de l’Amérique Latine !

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